• les chemins de la mémoire: la résistance

    Le 22 juin 1940 est signé l'armistice mettant fin aux combats entre les armées française et allemande ; 72 000 soldats français au moins ont trouvé la mort au front, et 1 800 000 sont faits prisonniers par les Allemands ; la France est coupée en plusieurs zones, dont une zone d'occupation allemande et une zone dite "libre", soumise à la seule administration du gouvernement français. Le maréchal Pétain, qui avait pris la tête de ce gouvernement le 17 juin en annonçant qu'il demanderait l'armistice, établit alors à Vichy un régime dit "État français" : il prône la "collaboration" avec le Reich allemand et une profonde réforme interne du pays, la "Révolution nationale".
    Dès les premiers temps de l'occupation, des attitudes instinctives de refus de la défaite, de la collaboration ou de la Révolution nationale se manifestent un peu partout (surtout en zone occupée). Elles sont surtout le fait d'initiatives individuelles, spontanées et non coordonnées :
  • rédaction de tracts ou de graffitis hostiles à l'ennemi, voire à Pétain ;
  • assistance et aide à l'évasion des soldats anglais ou français blessés, isolés ou évadés ;
  • récupération et stockage d'armes, de munitions et d'engins abandonnées par les troupes en déroute ;
  • menus sabotages, démonstrations d'hostilité à l'occupant réalisés avec des moyens rudimentaires : panneaux de signalisation de la Wehrmacht supprimés, pneus de véhicules militaires crevés, câbles électriques et téléphoniques coupés, disjoncteurs sabotés, etc.
  • manifestations publiques de patriotisme.
  • Texte prit sur ce site


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